Une alliance française à Koh Samui ? Imprimer
Écrit par Gavroche Magazine   
Lundi, 17 Mai 2010 18:58

Jules-Germanos-Jacques-Coucke-pfAvec le nombre croissant d'expatriés francophones installés sur l'île et la nomination en 2008 d'un consul de France pour la région, la question d'une Alliance française à Samui est de nouveau à l'ordre du jour.

 

En Thaïlande, l'Alliance française a une antenne principale à Bangkok et, pour le moment, trois satellites en province :Chiang Mai, Chiang Rai et Phuket. Mais rien sur l'île aux cocotiers, dont la population ne cesse de s'accroître.

Un projet avait pourtant bien failli voir le jour. Quelques temps après leur installation à koh Samui en 2005, Jacques Couke et Jules Germanos qui avaient tous deux enseigné tout deux à l'Alliance française de Bangkok, avaient décidé de créer une antenne. « A notre arrivée sur Samui, nous avions monté un dossier complet. Tout était prêt : le local, le personnel, les cours de langue ... il nous fallait seulement l'accord de Bangkok. » Leur demande resta sans suite et, après l'arrivée d'un nouveau directeur de l'Alliance française de Bangkok, on leur demanda de remonter un dossier complet, « ce qui nous découragea totalement. Nous avions déjà dépensé beaucoup d'énergie et de temps » explique Jacques Coucke, qui estime par ailleurs qu' «  à l'heure actuelle, avec l'évolution de l'île, une Alliance française n'a plus aucune raison de ne pas exister. »

Pour Jules Germanos, « une Alliance française à Koh Samui doit servir en premier lieu aux résidents thaïlandais, de plus en plus nombreux sur l'île. Notre demande en 2005 était peut-être un peu trop prématurée, mais depuis les choses ont évolué avec l'accroissement de la population locale francophone et thaïe et des structures touristiques, une université du tourisme ayant même ouvert ses portes dernièrement. » Jean-Christophe Lamy, le consul honoraire de France basé à Samui est quant à lui «  totalement favorable » à l'ouverture d'une Alliance, mais estime que « c'est peut-être encore trop tôt »

. La création d'une Alliance française est un processus assez long. L'association et sa structure doivent être déjà en place pour faire la demande d'officialisation auprès de Bangkok. Une telle initiative ne peut se faire seul et des moyens financiers, ce qui signifie de trouver des mécènes pour participer au financement à son développement Un autre problème est celui de autofinancement. Car, même si cette association est à but non lucratif, il faut prévoir les budgets pour les professeurs de langues et les frais de fonctionnement, en autres. Des contraintes qui ne sont pas insurmontables aujourd'hui.

C'est en tout cas ce que pensent, comme Jacques Coucke et Jules Germanos, tous les passionnés de la langue et de cultures françaises.

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Jules Germanaos (à gauche) et Jacques Coucke

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